mardi 19 novembre 2013

Sapristi! Selon le new York Times, Paris aurait vendu son âme

Pas plus tard qu'hier je suis tombée sur un article paru dans le new york times: "How Hipsters Ruined Paris" rédigé par nul autre que Thomas Chatterton Williams, repris comme j'ai pu m'en rendre compte par le magazine féminin Elle, alors que je cherchais la signification de Hipsters. 
Il s'agirait d'un terme paru dans les années 40 utilisé pour désigner les personnes adoptant le mode de vie des musiciens de jazz ( fringues, argot, stupéfiants et liberté sexuelle). Là où l'étiologie devient intéressante, c'est que les hipters d'autrefois, individus à contre courant, anarchiques se muent en une figure branchée et tendance. En bref le hipster est fashion. 
 Ce hipster là, est selon l'auteur cause de la dégringolade de Paris. En effet, TC Williams évoque non sans nostalgie le Paris d'Alexandre Dumas, de Victor Hugo et de Renoir, en mettant en exergue le doux parfum du quartier Pigalle, où viennent se mêler les odeurs du pain cuit, de fumée de cigarette, de saleté et de sexe. C'est vrai,  j'apprécie rêvasser au coin du feu et imaginer ma vie parisienne au 19 ème siècle, un béret et une baguette de pain sous l'aisselle! Autant rien que l'idée de regretter, comme le fait l'auteur, la présence de "bars à hôtesses" agglutinés les uns sur les autres dans les rues de Pigalle me laisse pantois. En effet, je m'interroge, pourquoi diable fermer les bars à putes? C'est quand même sympas! propre, distingué, valorisant, utile à la société et donne une si belle image à nos enfants!Ce Paris donc, qui rendait Paris inégalable se serait changé en une ville quelconque où l'homogénéité détiendrait le maître mot. Je ne suis pas d'accord.Paris est la capital de la mode, être vu un café starbucks à la main l'est aussi.

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