lundi 25 novembre 2013

Et ça fait 2 siècles que ça dure!

Fan inconsidérée des productions Walt Disney, je dois bien avouer avoir douté de l'adaptation du chef -d'oeuvre la belle et la bête en une comédie musicale. N'ayant aucune référence dans ce domaine, je suis pour ainsi dire pire qu'une novice en la matière. J'entendis alors le mot magique que toute  amatrice rêve d'entendre: "broadway", dont les spectacles tous aussi grandioses que qualitatifs sont une véritable Instiution pour nous, population outre Atlantique. 
J'ai tout simplement étais transportée par la beauté des décors, par les jeux de lumières parfaits, élégants, faisant de chaque scène un tableau presque Michel-Angélien. Vraiment, quelle réussite!Mais que serait un décor sans ses artistes? Le spectateur découvre l'interprète de Belle (Manon Taris), parfaite incarnation de la princesse aux robes féériques. Gaston ( Alexis Loizon) qui vole sans difficulté la vedette à la bête (Yoni Amar), se prête au jeu du séducteur lourd-dingue narcissique et macho, qui sans ses déhanchés plus qu'évocateurs en présence de la belle serait une copie conforme de son personnage animé. Bien entendu cette comédie ne serait rien sans les cascades de ce cher fou édenté (Alexandre Faitrouni)et le château n'aurait pu se passer des personnages secondaires tout aussi attachants les uns que les autres. Lumière (Dan Menasche),tout simplement prodigieux dans son rôle, plus qu'un brin séducteur avec Plumette, et dont les dialogues avec Big Ben (David Eguren) sont tout simplement délectables. Mme Samovar (Léovanie Raud) LA voix de cette comédie; douce, maternelle, magique, scintillante de poudre d'étoiles.
Et je ne saurais clore cet avis sans évoquer les enchanteresses musiques du compositeur Alan Menken, et certaines chansons ajoutées, notamment "Humains comme avant" que mon cher et aimé conjoint a pris soins de massacrer dés la sortie du spectacle en une mélodie aux paroles aussi sophistiquées que surprenantes, dont l'air parvient sans peine à se frayer un chemin dans votre cerveau pour ne plus jamais en sortir. Un dernier Merci donc, à Lui.

mercredi 20 novembre 2013

Je t'aime moi non plus


Alors même que circule cette photo soir la toile, le match France Ukraine à réuni 13,5 millions de téléspectateurs devant le petit écran. Devant cette victoire, le patriotisme est à l'honneur. On oublie la grève, la taxe à 75% et on saute sur nos canapés confo hurlant à qui veux l'entendre "Brésil, nous voilà!". Je suis fascinée devant une telle supercherie. Hués il y a peu par des français abasourdis devant le mépris des footballeurs français pour leur pays et leurs supporteurs, on évoque aujourd'hui un simple manque d'éducation. En effet l'économiste Pascal Perri dans son article "entre fascination et répulsion pour les bleus" préconise une "formation d'hommes" pour nos petits gaillards à crampons. Il s'agirait d'un accompagnement à plein temps dans le dessein de leur transmettre" un bagage technique mais aussi les codes pour mieux communiquer avec la société et comprendre le monde qui les entoure". Absolument! Quelle idée charmante! Courez courez petites marionnettes, la bourse salue votre qualification et le titre TF1jusqu'alors en baisse a repris 5% aujourd'hui. 

mardi 19 novembre 2013

Sapristi! Selon le new York Times, Paris aurait vendu son âme

Pas plus tard qu'hier je suis tombée sur un article paru dans le new york times: "How Hipsters Ruined Paris" rédigé par nul autre que Thomas Chatterton Williams, repris comme j'ai pu m'en rendre compte par le magazine féminin Elle, alors que je cherchais la signification de Hipsters. 
Il s'agirait d'un terme paru dans les années 40 utilisé pour désigner les personnes adoptant le mode de vie des musiciens de jazz ( fringues, argot, stupéfiants et liberté sexuelle). Là où l'étiologie devient intéressante, c'est que les hipters d'autrefois, individus à contre courant, anarchiques se muent en une figure branchée et tendance. En bref le hipster est fashion. 
 Ce hipster là, est selon l'auteur cause de la dégringolade de Paris. En effet, TC Williams évoque non sans nostalgie le Paris d'Alexandre Dumas, de Victor Hugo et de Renoir, en mettant en exergue le doux parfum du quartier Pigalle, où viennent se mêler les odeurs du pain cuit, de fumée de cigarette, de saleté et de sexe. C'est vrai,  j'apprécie rêvasser au coin du feu et imaginer ma vie parisienne au 19 ème siècle, un béret et une baguette de pain sous l'aisselle! Autant rien que l'idée de regretter, comme le fait l'auteur, la présence de "bars à hôtesses" agglutinés les uns sur les autres dans les rues de Pigalle me laisse pantois. En effet, je m'interroge, pourquoi diable fermer les bars à putes? C'est quand même sympas! propre, distingué, valorisant, utile à la société et donne une si belle image à nos enfants!Ce Paris donc, qui rendait Paris inégalable se serait changé en une ville quelconque où l'homogénéité détiendrait le maître mot. Je ne suis pas d'accord.Paris est la capital de la mode, être vu un café starbucks à la main l'est aussi.

My blueberry dream... :)

easybaked.net


Comme toutes les nenettes du moment, je me suis découverte une passion pour les cupcakes, donuts peinturés de sucre glace et autres muffins aux myrtilles si délicieusement bourratifs- que tu prends 5 kg rien qu'en les regardant-. Moi qui étais si fière de me prétendre non-fashionista, je dois bien avouer être La fashionvictime de ces pâtisseries YouMustHaveEat du moment!